ZARA ○ what life means

01 | Prends un café tous les matins 02 | Passe toujours prendre une viennoiserie chaque samedi à la boulangerie. 03 | Fan incontestable de l'équipe de baseball et de basketball en ligue nationale de Seattle 04 | Allergique aux crevettes, comble pour une originaire de Washington. Mais adore le saumon. 05 | A eu son permis avec deux ans de retard. C'était pas son truc. 06 |A souvent été à la pêche avec son père, mais ce n'était pas son truc non plus. 07 | Adore faire de la rando aux alentours de la ville08 |La photo est une de ses passions. 09 | Se trouve souvent dans le coin de waterfront park, un de ses endroits préférés 10 | elle s'entraine souvent dans un club self defense mais aussi de baseball.

HISTOIRE |
birds high up in the trees // présent 2021 Doux vent, caresses de la brise venant de l'Est. Il fait bon ici à Brevik, comme toujours. Le banc en fer, semblables aux autres sur le belvédère, faisait face à la baie. Mes poumons se remplissaient de cet air presque montagneux. La vie n'était pas rose, loin de là, elle était bleue. Faite de vents nostalgiques, de coups de blues, mais aussi de calme et de bienfaits. De vagues souvenirs se faisaient remarquer. Je regarde souvent cet horizon où l'on ne devine quasiment jamais qu'une frontière s'y dessine. On se souvient d'avoir sillonné de nombreuses routes, longeant la baie. Brevik est une ville paisible où je suis née un certain mois d'hiver il y a une trentaine d'années. Mes parents ne sont pas originaires du coin, mais ils sont vite tombés amoureux de ce petit coin de paradis. Quand je m'assoie sur ce banc, le temps passe lentement. Je vois la brise caresser les eaux. Rien ne presse quand on a un café et un cookie à la main et un bloc note posé tout près. Le soleil vient de se lever. Parfois j'écris ce qu'il me vient à l'esprit, parfois j'esquisse quelques traits du paysage se trouvant face à moi. Cette fois ci c'est un petit écureuil qui vient prendre la pose. Je viens d'avoir 34 ans déjà. La trentaine se fait sentir. La brise faire virevolter quelques mèches de ma chevelure blonde. Je regarde ma montre, je ramasse mon cahier et mon sac à dos et mon sac de sport pour me diriger vers la mairie pour commencer la routine journalière. Les heures défilent, le soleil nous nargue toujours, mais commence à fatiguer. Me voilà passer le pas de la porte pour retourner au centre ville et me diriger vers le club de baseball. "Hey salut Zara!" Je souriais en le saluant en retour. Voilà un membre de l'équipe locale, devenu un ami. Je me revois jouer avec mes deux grands frères au baseball dans le jardin familial quand j'avais 9 ans quand nous habitions quelques années dans la banlieue d'Atlanta, dans l'Etat de Géorgie, à l'autre bout du pays. Ma famille avait surement besoin de changement. Malgré mon enfance énergique, je n'ai jamais été vraiment sportive jusqu'à ce que je trouve mon souffle en tenant une batte et ne pensant qu'au jeu. Il y a 6 ans, je décidais de me mettre sérieusement à m'entraîner au baseball. Nous étions retournés vivre à Brevik quelques années plus tard durant mon adolescence, pour notre plus grand plaisir. Nous savions que notre cœur était ici, sur la côte ouest des Etats-Unis. Je ne suis quasiment pas retournée à Atlanta finalement depuis notre départ. Après une heure d'entraînement, la nuit était déjà tombée. Cet entraînement est une sorte de défouloir complet, cassant presque cette routine paisible. Parfois le weekend j'aimais passer du temps au club de self defense. Dix années se sont écoulées depuis mon retour et la routine presque solitaire s'est bien installée. Je mène un train de vie plutôt solitaire, avec des connaissances et des amis se comptant sur les doigts des deux mains. Il est vrai que je ne connais pas grand monde dans cette ville. Mais j'aimais rencontrer les voisins et les habitants de Brevik au fil du temps.

life's a cakewalk, full of challenges // 2020 C'était comme si je recommençais une nouvelle vie, ou que je reprenais celle que j'avais laissé ici. Je continuais mes cours de self defense et de baseball. Petit quotidien qui rythme mon cardio. Je travaille à la mairie de Brevik depuis mon retour en ville et je suis en charge des relations publiques avec les parcs régionaux et naturels de la région. Une vraie passion. J'ai plutôt tendance à vivre pour mon travail. Quand j'étais à l'université de Washington pendant 4 ans, j'ai souvent eu l'habitude d'errer dans les parcs naturels du coin. Cela fait longtemps que je n'étais pas revenue depuis que j'ai quitté le continent nord américain. En ce jour d'automne, je me promenais en chemin vers le parc St Olaf, mon portable et mon appareil photo à la main. Quelle erreur de ne pas avoir regarder devant moi quand je me surprenais à rentrer dans une personne, faisant tomber mon portable que je ramassais immédiatement. Je me relevais et découvrais, déconcertée, la personne qui venait de se retourner face à moi. "Oh salut Zara!" J'aurais de toutes façons reconnu sa voix depuis le fonds du parc. "Oh désol- oh K- Kale? Qu'est-ce que tu fais ici ? Non pas que tu n'aies pas le droit, mais.." Il riait au beau milieu de ma phrase. "Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle!" rouspétais-je presque gênée. "Tu n'as pas vraiment changée tu sais, et je sais qu'on ne s'est pas quittés dans de très bons termes, mais ça fait quand même plaisir de te revoir. Tu es à Brevik depuis quand ? Ca fait un bail!" Kale c'était ce genre d'homme qui a fait partie de ta vie et tu n'oublies pas vraiment. Celui que tu as profondément aimé il y a des années, pendant les premières années universitaires à Seattle et que tu ne pensais plus revoir. Seulement la vie, toujours bleue, est faite aussi et surtout de défis en quelques sortes. Il fallait choisir entre une belle opportunité étudiante et l'amour. Lui ou un retour aux sources. Lui, de son côté n'a pas hésité à partir dans son coin. Moi, j'y ai passé de nombreuses nuits à me dire qu'il fallait que je parte. Mais je savais que cela signifiait la fin de nous. Tout à coup, une jeune femme arriva derrière lui. Kale nous présenta, un peu gêné. J'apprenais qu'il s'agissait de sa nouvelle copine. Nouvelle pour moi, lui a apparemment tourné la page depuis 3 ans déjà.

clouds in the whites of our eyes // 2009 - 2012 C'était un jour de pluie. Banal ou insolite, selon certains. Je n'étais pas très étonnée. C'était un long jour sonnant presque la fin de l'été. Je quittais ma vie étudiante à Seattle avant d'en retrouver une autre en Norvège, là où ma mère a grandi. Je tiens fermement la poignée de ma grosse valise, prête à partir. Un dernier farvel auprès des parents et des grands frères avant de passer le pas de la porte d'embarquement à l'aéroport international de Seattle après une heure et demie de trajet depuis Brevik. Je rejoins mes cousines à Drammen en Norvège. "Hei!  Vous m'avez manquées!" Cela faisait très longtemps que je ne les avais pas vues. Après m'être installée, nous sommes parties rapidement dans un bon restaurant de la ville. "Regarde Za, des crevettes avocat!" lançait ma cousine Norunn, taquine, sachant très bien ce que je déteste le plus au monde. Je la regardais presque en boudant. "Ugh, des crevettes!" Un plat que je n'ai jamais et ne commanderai jamais. Je continuais de tourner les pages du menu jusqu'à trouver un bonheur pour mon estomac. "Ah parfait un saumon et mayonnaise aux herbes avec quelques petites pommes de terre." Nous continuons à rire, à admirer la vue du restaurant et de passer une bonne soirée. J'adorais manger et découvrir les différentes cuisines du monde, et c'est toujours le cas. Quelques jours manquaient avant le début des cours de développement, d'environnement et de communication à l'Université d'Oslo. Enfin installée dans la chambre universitaire, je prenais un bon souffle avant de rencontrer la personne avec qui j'allais passer de nombreux bons moments et faire les 400 coups. "Salut, je suis Lykke." Je saluais en retour celle qui est presque devenue ma meilleure amie. Parfois elle me rend visite ici à Brevik, ville que je voulais lui faire découvrir sans la dépayser vraiment. Je restais sur le continent européen où j'ai pu parfaire mon norvégien et parcourir les terres des pays voisins avec Lykke pendant presque 3 années avant de revenir là où tout avait commencé : Brevik. Comme une envie de nostalgie, finalement..

PSEUDO/PRENOM | anaphoreAGE |déjà le quart du siècle # vieillesse PRONOM | elle PRESENCE | surtout le weekend, mais je vais essayer d'être la plus présente possible OU AS-TU CONNU LE FORUM ? | je cherchais désespérément un forum alors j'ai épluché toutes les pubs forum sur prd. j'ai vu de la lumière je suis entrée! CRÉDITS | //