SAWYER FALLON - One day I'll fly away

01 | Fish lover
Fidèle à mon signe astrologique, j’ai des poissons chez moi. Mon préféré ? C’est Mickael. Au moins, pas besoin de sortir la bête tous les soirs ou de changer une litière. Juste le strict minimum, et ça me va bien, et malgré tout ça me fait de la compagnie.  

02 | Tattoos
Des tatouages ? J’en ai beaucoup ! Ils ne veulent pas tous dire quelque chose. On y retrouve mon signe astrologique. Je trouve ça intéressant comme manière d’exprimer les choses. Mais je reconnais surtout et principalement la prouesse artistique des tatoueurs !  This, that and that

03 |  Art is the answer
Rêver ? C’est mon calmant. Et ma zone pour broyer du noir au passage. Mais bref, j’adore. Pour m’évader, c’est plus un état d’esprit que des conditions réunies pour que ça marche. Pour y parvenir tous les moyens sont bons. J’adore tout autant les musées, un bon concert de rock métal, de la musique traditionnelle, une exposition de sculptures… La lecture, les pièces de théâtre, le cinéma, une balade…  Ca m’a toujours aidé à utiliser et stimuler les zones créatives de mon cerveau pour mon travail. Tous les jobs mériteraient qu’on leur accorde un minimum d’importance et de créativité pour les rendre passionnant.

04 | A beating heart
Tendance à être passionné dans les relations, prudent avant de me lancer. Se lancer dans n’importe quelle relation je veux dire. Mais une fois que le temps à fait son tour de magie… C’est assez intense. J’ai été avec la même petite amie pendant 6 ans. Puis c’est devenu trop compliqué comme on était tous les deux des globes trotteur. Elle s’est trouvée quelqu’un d’autre et m’a quitté. C’était tout à fait entendable, mais pas moins déchirant. Ca n’a pas laissé mon coeur sans blessure, ni ma vie un peu sans repère (coeur brisé). Il y a des choses que j’avais appris sur moi-même, sur la vie, uniquement à ses côtés. C’était étrange d’avoir à faire mon chemin tout seul, mais pas impossible.

05 | I’m blue dabmdi dabmda
Le bleu. Bleu foncé, un bleu réfléchi. Un bleu qui apaise. Un bleu profond. Si c’est ma couleur préférée j’en fais pas non plus des caisses. Mon petit côté artiste m’aide à apprécier toutes les couleurs. Je trouve que c’est beaucoup plus riche de les assortir que de se cantonner à une couleur en particulier. Mais le bleu reste roi…

06 | Wine, above all
Alors oui, oui il y a beaucoup d’alcool capables de faire concurrence au vin. Mais très peu pour égaler l’élégance du produit, la finesse des saveurs. Avec la bière, le vin est l’un des plus vieux breuvage que le monde ait connu. Tant méprisé et mal aimé… Mal aimé parce que personne ne sait réellement comment ça se boit. Tristesse.

07 | You don’t chose your family
Papa est directeur administratif et financier d’une entreprise qui fabrique des équipements de sport. Maman comptable dans un établissement scolaire. Grande sœur bossy bitch (ingénieure en élec) qui a foutu son mari à la porte – on sait toujours pas pourquoi. On s’entend bien, mais on est pas non plus comme cul et chemise. Même si j’ai un cerveau assez opérationnel concret compétent, on ne se ressemble pas tant que ça avec sister. Plutôt deux opposés je dirais même...

08 | It is dark inside
A défaut de ne pas trouver de réponse dans les religions, je m’intéresse sérieusement à l’astrologie. Je trouve que le ciel parle. Les étoiles qui s’arrangent entre elles et qui nous parlent à des années lumières de décalage ne sont pas là pour rien. L’astrologie me permet de donner un sens, trouver une raison à ce que je fiche sur terre. Mon attrait pour l’art me donne envie de savoir ce qu’il se cache derrière ce ciel immense. Et j’en sais rien. C’est ma petite torture à vie. Je ne suis jamais très loin d’un pétage de câble général synonyme d’un gros ras le bol de mon manque de sens. Je fais une crise existentielle une bonne fois par an environ.  

09 | What I love, what I hate
Love : le bleu, la bouffe japonaise, les livres d’Alexandre Dumas, la bière brune, les look originaux, les fruits qu’on peut manger direct après les avoir cueillis, les tisanes, les montagnes et la pluie, la musique des années 70, le look de années 50

Hate : la publicité, les œufs trop cuits, les desserts trop sucrés, les températures trop chaudes, piétiner dans une foule pendant des heures, le son de la sitar, les zombies et histoires effrayantes, passer trop de temps derrière un écran

10 | Cook it yourself
Cuisiner, c’est important. Bien cuisiner, c’est vraiment mieux pour pouvoir apprécier. J’ai fini par me faire la main en cuisine pour pouvoir boire les bouteilles de vin avec des aliments à la hauteur des attentes de mes papilles. Faut pas déconner, je fais pas dans la gastronomie. Mais on passe pas un mauvais moment quand c’est moi qui m’y colle.

HISTOIRE |

Brevik Herald – Courrier des lecteurs – Interview du nouveau gestionnaire du Valhalla Inn à Brevik !

Propos recueillis par le stagiaire de Ms Pemberton


Quel parcours, cursus avez-vous achevé pour arriver jusqu’à Brevik ?
Mon parcours ? Avant Brevik vous voulez dire ? Eh bien… j’ai toujours eu envie de voyager, comprendre et rencontrer les autres cultures, parler plusieurs langues… Très tôt dans mon cursus scolaire on m’a dirigé vers le tertiaire, le social, le service. Plusieurs petits jobs à droite à gauche l’été, et j’étais convaincu de vouloir devenir Sommelier un jour. Je pouvais travailler dans n’importe quel hôtel du monde avec ça ! Alors les parents m’ont laissé partir étudier à Central Washington University, à deux heures de route de Seattle direction New York. Un trou paumé comme jamais. Puis j’ai commencé à travailler dans un hôtel, puis deux, puis trois. Puis j’ai fini par avoir des formations complémentaires parce que l’ambiance et ce que je vivais m’intéressaient encore plus après les avoir découvert sur place. Jusqu’au jour où je suis parti faire une formation pour être gestionnaire et m’occuper de tout l’aspect administratif d’un hôtel. Back to school à 24 ans, quand ça fait déjà 4 petites années que le travail est lancé pour de bon, c’est pas si simple. Mais j’ai pu aider les parents, et ensemble on a pu me payer une formation à Columbia, NY.



Sorti de cette courte formation d’un an, j’ai cherché une offre d’emploi où je pourrai avoir un minimum de responsabilité en lien avec mon expérience bien jeune, mais aussi à la hauteur de mes formations. Du coup j’ai travaillé 2 ans et demi en tant qu’assistant dans un hôtel à New-York. Je connaissais un peu le job, j’avais la formation qui allait bien. Mais là j’ai approfondi le derrière du décor et compris vraiment le travail. Je me suis dit qu’il était temps de voler de mes propres ailes. Je suis tombé sur une description du Valhalla Inn à Brevik. Alors de 1, c’est pas loin de là où j’ai eu mon diplôme de sommelier. De 2, ca me convenait parfaitement puisque j’ai toujours rêvé de travailler et faire des stages en Scandinavie mais ça s’est pas fait. De 3 grâce à mon expérience significative pendant 2 ans et demi à New-York, j’ai pu postuler, un peu stressé mais… Voilà le résultat ! Et le tout, dans une bourgade où la culture norvégienne prime sur les habitudes américaines apparemment… Moi je dis oui. Alors voilà. J’ai fini par débarquer. Date d’embauche le 1 Juillet 2020.



Quels sont vos projets pour le Valhalla In ? Pour l'hôtellerie à Brevik de manière générale ?
D’abord faire de mon mieux pour le Valhalla Inn ! Un endroit chaleureux, où la culture locale et norvégienne sont à l’honneur. Après pourquoi pas développer moi-même un vin local. C’est qu’il tape le soleil ici en plein mois de Juillet ! Ca promet un vin de caractère ! Et puis pourquoi pas des partenariat locaux. J’ai toujours rêvé de pouvoir servir uniquement et exclusivement mes clients avec les produits issues de l’agriculture locale. Qui dit culture norvégienne, dit beaucoup de poisson. J’irai voir les pêcheurs moi-même pour leur parler de ces projets-là.

Après bien évidemment, une collaboration étroite avec la Mairie pour mettre le Valhalla Inn le plus à disposition lorsque c’est possible. J’ai vraiment beaucoup d’idées, ce serait dommage de tout révéler tout de suite… ? Non ?



Vous être parti pour rester toute la vie à Brevik ?
Hahaha ! C’est une perspective d’avenir à laquelle je n’ai pas encore réfléchi du tout vous savez. J’ai un peu la bougeotte à cause de mes différents stages et anciens contrats. En tous cas, j’envisage de faire de cette expérience à Brevik la meilleure de ma carrière ! Je le vis comme un vrai tremplin. Je viens juste d’arriver, vous ne vous débarrasserez pas de moi de sitôt…  

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